À Bruxelles comme ailleurs, il y a deux grandes familles de polluants de l’air : les gaz et les particules fines. Parmi les gaz, celui dont on parle le plus, car très présent en ville, est le dioxyde d’azote.
Le dioxyde d’azote
Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz qui appartient à la famille des oxydes d’azote (NOx). Concentré, il est de couleur brun-rouge et a une odeur âcre et piquante caractéristique. Le dioxyde d’azote vient principalement des activités humaines, plus précisément de procédés fonctionnant à haute température. C’est le cas par exemple lorsqu’un véhicule brûle son carburant dans son moteur à combustion, mais également lorsqu’on brûle des énergies fossiles comme du charbon, du gaz naturel ou de la biomasses (bois) pour produire de l’électricité ou du chauffage.
Malheureusement, les concentrations en NO2 à Bruxelles sont trop élevées, ce qui met en danger la santé des Bruxellois.es, particulièrement celle des enfants. C’est la principale conclusion de notre campagne de mesure #LesChercheursDair qui a entre autres montré que la recommandation de l’OMS en matière de NO2 est dépassé dans toutes les écoles où des mesures ont été faites. Certaines écoles sont exposées à des concentrations en NO2 qui dépassent de plus de 3 fois la recommandation de l’OMS.
Source
leschercheursdair.be